FAQ - Aérogommage & Sablage

Le sablage et l’aérogommage reposent sur le même principe : deux pots sous pression qui projettent un abrasif à l’air comprimé.
L’aérogommeuse se distingue par ses options de réglage (régulateur de pression, doseur d’abrasif, décanteur), offrant un travail plus précis et plus doux.
En France, on différencie souvent les deux selon la taille de la cuve et l’usage : jusqu’à 60 L pour une aérogommeuse, au-delà de 90 L pour une sableuse.
L’hydrogommage, lui, ajoute de l’eau pour réduire la poussière et adoucir encore l’action.
À l’étranger, tous ces appareils sont simplement appelés sableuses.

Un abrasif est une matière minérale, naturelle ou industrielle utilisée pour nettoyer, décaper ou polir une surface par projection d’air comprimé.
Sa composition chimique (silicates, oxydes, carbonates, etc.) influence directement sa dureté, sa densité et sa réactivité sur les matériaux.
Chaque abrasif possède donc son propre comportement à l’impact et doit être choisi selon le support et le rendu souhaité.

Oui, grâce au choix de l’abrasif et de la pression, l’aérogommage s’adapte à la majorité des supports : bois, métal, pierre, verre, brique, composites, etc.
Seules les surfaces très souples ou plastiques demandent des réglages spécifiques.

Une technique précise, écologique et sans produit chimique, qui respecte les supports.
Elle permet de contrôler le rendu, limite les poussières, et s’applique aussi bien en atelier qu’en chantier.

Une aérogommeuse, un compresseur adapté, un aéroréfrigérant pour assécher l’air, un abrasif approprié et des équipements de protection individuelle constituent la base.
L’idéal est de se former avant de commencer, afin de maîtriser la pression, le débit et le choix de la buse.

Techniquement, tous les abrasifs peuvent être utilisés sur le bois, le métal ou la pierre, mais chacun a ses spécificités.

• Bois : privilégier le verre concassé, efficace et précis.
  Le bicarbonate est idéal pour ne pas dépolir les menuiseries avec vitrage.
  L’abrasif végétal, souvent très cher et trop tendre, laisse un léger film huileux et décape peu.

• Métal : privilégier le corindon ou le silicate de fer pour un décapage rapide et homogène.

• Pierre : préférer le verre concassé ou le silicate d’aluminium pour un travail précis sans altération du grain naturel.

Sur les supports poreux (bois, pierre), il est recommandé d’éviter les abrasifs contenant FeO ou Fe₂O₃, qui peuvent provoquer des réactions chimiques lors de l’application de revêtements en phase aqueuse, surtout en cas de nettoyage insuffisant après décapage.

• Recyclé : issu de résidus industriels (verre, scories).

• Naturel : d’origine végétale ou minérale pure (garnet, maïs).

• Minéral : abrasif technique fabriqué à partir de matériaux silicatés (silicate, corindon).

C’est possible, mais rarement utile.
Le mélange modifie la granulométrie et rend le résultat moins homogène.
Mieux vaut utiliser un seul abrasif bien choisi pour garder un rendu régulier.

Plus le grain est fin, plus la finition est douce.
Un grain grossier décape plus vite, mais laisse une texture plus marquée.
Choisir entre finesse et rendement selon l’objectif du chantier.

Les abrasifs doivent être stockés au sec, à l’abri de l’humidité et des variations de température.
Ferme bien les sacs entamés : un abrasif humide se colmate et perturbe la projection.

• Bois et pierre tendre : 2 à 4 bars.

• Métal : 4 à 7 bars selon l’état de surface.
  L’important est de commencer bas et d’ajuster progressivement.

Le choix dépend de la granulométrie, de la pression et du débit d’air disponible.
Une buse trop petite bride la machine, trop grande gaspille de l’air.
Demande conseil avec ton compresseur en référence.

Après chaque chantier, vide complètement l’abrasif restant dans la cuve.
Vérifie les raccords et flexibles pour détecter d’éventuelles fuites d’air.
Entretiens régulièrement la vanne doseuse, la buse et la cuve, et remplace les joints dès les premiers signes d’usure.
Un bon entretien prolonge la durée de vie de la machine et garantit une projection régulière.

Le choix du compresseur dépend de la taille de la cuve, du diamètre de la buse et du circuit d’air : c’est une question de mécanique des fluides.
Un compresseur à pistons peut convenir pour de petits travaux, mais il s’échauffe vite, génère de l’huile et s’use rapidement en utilisation sablage.
Pour un usage régulier, on privilégiera un compresseur à vis, plus stable et endurant.
Il existe des tableaux de consommation permettant de déterminer le débit d’air nécessaire selon la pression de travail et la taille de la buse — un repère essentiel pour dimensionner correctement son installation.

Installe un aéroréfrigérant, sécheur ou un filtre décanteur, purgé régulièrement.
L’humidité altère les abrasifs et provoque des bourrages.
Un air sec garantit un travail constant et sans blocage.

Oui, avec une basse pression et un abrasif doux (exemple : abrasif de verre).
Toujours tester sur une zone discrète avant de généraliser.

Oui, c’est la méthode privilégiée pour les pierres naturelles, enduits et sculptures.
Elle nettoie sans agresser ni altérer la matière d’origine.

Oui, à condition d’utiliser un abrasif fin et une pression réduite.
L’aérogommage évite la déformation de la tôle et prépare la surface avant peinture.

Utiliser un abrasif très doux et une pression inférieure à 3 bars.
Travailler à distance constante et en mouvements croisés pour éviter les creux.

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